Biblio 2030

Une émission très intéressante sur l'impact environnemental du livre :

MONIN, Etienne. Le livre, un pollueur discret et une fâcheuse tendance à la surproduction.- In : C'est notre empreinte. Paris : Franceinfo. Mis en ligne le 22 octobre 2021.

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-notre-empreinte/le-livre-un-pollueur-discret-qui-aime-le-gachis_4816391.html

 


Bonjour,

Pour poursuivre la réflexion, je vous invite à consulter le bilan carbone du livre, article publié dans LivreSuisse, p. 19 (No6, automne-hiver 2023).

Bonne lecture !


Bonjour,

Pour parler durabilité. Je me pose la question depuis plus d'un 1 : faut-il encore plastifier les livres quand on se rend compte que ce sont les reliures qui lâchent ?

Par réflexe, je n'ai pas encore fait le pas et le directeur de l'établissement et très sceptique à ce sujet. Je me dis que l'on gagnerait du temps (beaucoup de temps) et que les livres une fois trop abîmés seraient plus facilement recyclable ?

Qu'en pensez-vous ? Est-ce que vous avez entrepris de réduire le plastifiage ?

Merci pour vos retours d'expérience.

Bonne journée, Mélanie

 


Coucou !

J'ai réfléchi à cela aussi il y a quelques années et j'ai discuté avec un bibliothécaire qui avait fait des tests (je ne me rappelle plus qui!). Il disait que les couvertures s'abîment bien trop vite avec le frottement dans les sacs et que le plastifiage semblait indispensable. A Pully secondaire, les revues sont peu empruntées. J'ai arrêté de les plastifier et je prête des fourres en papier avec quand elles le sont, afin qu'elles ne s'abîment pas trop. Ce système fonctionne bien.

Il y a aussi une pellicule adhésive faite à partir de "bioplastique" (sourcé sur des plantes au lieu du pétrole). Je ne sais pas si c'est vraiment mieux écologiquement, mais c'est une piste.

Belle journée,

Céline


Bonjour !

Il y a un travail de bachelor sur ce sujet : 

Vers une approche durable de l'équipement des documents : recommandations pour la réduction de la plastification aux Bibliothèques Municipales de Genève de Maela Panei

https://sonar.rero.ch/global/documents/326993

De plus, je peux vous donner un retour d'expérience longue durée sur des albums cartonnés. A la création de notre bibliothèque il y a 10 ans, nous avions fait le choix de ne pas plastifier les ouvrages cartonnés pour les tout-petits. Nous sommes revenus sur cette décision. En effet, après une vingtaine de prêts, les ouvrages sont déjà bien usés et le plastique qui protège les étiquettes se décolle. Nous n'avions pas protégé le code-barres qui a tendance à s'effacer. (voir photos ci-joint)

Par contre, il y a maintenant une année, nous avons arrêté de plastifier les bandes dessinées adultes et les documentaires adultes. Le taux de rotation est moins important que pour des ouvrages jeunesse, ils s'abiment moins vite mais restent tout de même plus fragiles.

A mon sens, abandonner le plastifiage fait sens pour des ouvrages destinés à un public adulte ou pour des livres d'actualité qui vont vite devenir obsolètes et qui seront désherbés rapidement.

Bonne réflexion !

 


Salut Léa, Salut Céline,

Merci pour votre retour.  J'ai lu le fameux travail de bachelor, très intéressant, je conseille.

Sans avoir pu expérimenter comme toi, Léa, j'imagine bien que nous sommes limitées dans nos bibliothèques avec un public exclusivement jeunesse. En effet, les documents "adultes" ont un taux de rotation plus bas et potentiellement, les usagers en prennent plus soin.

Bonne suite de réflexion ! C'est toujours un plaisir de partager, 

Mélanie